Misery (French play)

De : William Goldman

Avec : Myriam Boyer, Francis Lombrail

Mise en scène : Daniel Benoin

Adaptation du roman de Stephen King

Représentation : 14/5/17 au théâtre Anthéa (Antibes) 

 

L’histoire : le rideau s’ouvre sur Paul, un écrivain à succès. Après un terrible accident, il se retrouve dans un lit d’hôpital chez celle qui se dit être sa « fan n° 1 ». Elle va le séquestrer, le couper du monde, allant même jusqu’à le torturer.

Le bilan : on se rend vite compte que l’infirmière a complétement perdu la raison, on en vient à se demander si elle n’a pas provoqué l’accident du célèbre écrivain. Elle est obsédée par lui au point de le considérer comme Dieu, pourtant elle devient de plus en plus cruelle et lui procure le minimum de soins. Elle le prend pour sa chose et va l’obliger à écrire comme elle l’entend.

Ses cauchemars sont projetés sous forme audiovisuelle, on reconnait le style de Paulo Correia qui a en effet réalisé les vidéos. Paul est tourmenté par ce qu’il lui arrive et ses livres.

Ressenti : le silence est palpable dans la salle, ce qui renforce l’atmosphère pesante. La pièce est angoissante, le suspense haletant. On se sent oppressé, heureusement que le théâtre a des codes qui interdisent l’horreur. La violence suggestive nous dresse sur notre fauteuil à un moment donné.

Conclusion : je ne vous conseille pas de voir cette pièce en film. Il doit être horrible étant donné que certaines scènes doivent être explicites vu que le sang est courant au cinéma. La représentation de Misery aura eu le mérite de me montrer l’univers de Stephen King autre qu’en livre, je sais que je ne devrais jamais voir une adaptation cinématographique. Malgré que la pièce soit bien jouée et que je m’attendais au pire connaissant l’auteur, je pense que cela doit être traumatisant en film, de l’épouvante voir de l’horreur.