Les Indestructibles 2


 
De : Brad Bird

Voix françaises : Gérard Lanvin, Déborah Perret, Louane

Voix américaines : Craig T. Nelson,  Holly Hunter,  Sarah Vowell 

2018 



Après 14 ans d’attente, ils sont enfin de retour. On retrouve notre famille de super-héros préférée telle qu’on l’avait laissée à la fin des Indestructibles. Cette fois, c’est Elastigirl (Hélène) qui est appelée pour une mission très spéciale, redorer l’image des super-héros car leur activité est illégale. En effet, elle est contactée par un bienfaiteur qui a pour but de changer cette loi, afin qu’ils puissent revenir sur le devant de la scène. De ce fait, elle confie les enfants à son mari Bob, ou M. Indestructible. Il va devoir se familiariser avec la vie d’homme au foyer, ce qui est loin d’être une tâche facile. De plus, il va découvrir que leur bébé Jack-Jack a également des pouvoirs.  

On ne risque pas de s’ennuyer avec eux. Ce deuxième opus est tel un feu d’artifice, les actions s’enchaînent avec un rythme effréné. Plus dynamique, la vie familiale est aussi mise en avant. Cette fois, les parents ont compris qu’ils ne pouvaient pas s’en sortir seuls, sans l’aide de leurs enfants. L’image et la vie de tous les « super » sont en jeu. Et oui, on s‘endormirait sans nouveaux méchants. Reste à savoir comment la famille va gérer cette nouvelle crise.

Disney nous a parfois déçus avec certaines suites de dessins animés (comme Cendrillon 2 et 3), mais pas ici, bien au contraire. Ce film d’animation est bien plus réfléchi. L’accent féministe est très intelligent dans une période où le féminisme est mis en avant. Il véhicule un beau message où les femmes peuvent avoir une carrière et non rester uniquement à la maison pour s’occuper des enfants. On s’amuse beaucoup plus grâce à des blagues bien étudiées.

Le seul reproche que j’ai à faire est à propos de la scène où Jack-Jack pourchasse et se bat avec un raton laveur, comme s’il était un monstre féroce. Au contraire, c’est un animal craintif qui ne s’en prendrait à personne. Je ne comprendrais jamais l’intérêt de certains humains à donner une mauvaise image des animaux. Les parents doivent apprendre à leurs enfants qu’il faut les respecter. Si le cinéma va à l’encontre de ce principe, cela n’arrangera pas la situation catastrophique actuelle. Heureusement, ce n’est qu’une scène d’environ cinq minutes pour deux heures d’images.
 
            En résumé, tout est réuni pour nous faire passer un moment très agréable. Rien n’à voir avec ces films d’actions qui ne riment qu’avec violence. Voilà un long-métrage très bien exécuté, sans la nécessité de dégoûter et faire peur aux spectateurs avec un abus de sang. Disney est toujours là pour nous en mettre plein les yeux. Comme quoi on peut mêler animation, action et comédie en utilisant les bons ingrédients, sans oublier la touche de féminisme. Merci et bravo à toute l’équipe et aux studios Pixar 

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